(propos tenus lors d'échanges entre des personnes âgées et de jeunes enfants)
Toute la famille, allait couper un sapin de
Noël
dans le champ et ils le décoraient le 24 décembre.
Ce jour-là, la famille allait à la messe de minuit.
Après la messe, c’était la distribution des cadeaux.
(photos du net)
Sous le sapin, il y avait des grosses poupées, des patins, puis des skis et des traîneaux.
dans le champ et ils le décoraient le 24 décembre.
Ce jour-là, la famille allait à la messe de minuit.
Après la messe, c’était la distribution des cadeaux.
(photos du net)
Sous le sapin, il y avait des grosses poupées, des patins, puis des skis et des traîneaux.
Je
me couchais à deux heures du matin.
Les familles
étaient nombreuses et leurs tantes et leurs oncles leur
rendaient visite.
Ma mère jouait du piano et nous chantions tous ensemble.
Ma mère jouait du piano et nous chantions tous ensemble.
J’aimais vraiment beaucoup cette
fête.
Nous étions pauvres.
On ne mettait pas de lumière à l’extérieur de notre maison. La télévision n’existait pas.
On ne mettait pas de lumière à l’extérieur de notre maison. La télévision n’existait pas.
Où sont passés les Noëls d'autrefois
Où, les enfants tout excités de joie
Attendaient avec impatience
Et insouciance
Tiré par ses rennes le passage du barbu.
Car la veille, le soir venu
Tous les bambins
Avaient pris soin
Auprès du feu de cheminée
De bien aligner leurs souliers.
Les saisons se faisaient encore,
Car souvent il neigeait au dehors.
Pendant que les hommes de boire n'avaient de cesse,
Les femmes emmenaient les gosses à la messe.
A la messe de minuit
Qui avait lieu à minuit.
Et lorsque les douze coups sonnaient
Toutes les voix s'élevaient
Pour chanter Noël à l'unisson
Dans une parfaite union.
Nostalgie des Noëls d'antan, me direz-vous.
Peut-être ! Pourtant rappelez-vous,
Et là, aux plus anciens je m'adresse !
A cette époque où les largesses
Se faisaient rares, on savait se contenter de peu.
Papillotes dans les souliers, la moindre orange, le moindre jeu
Faisaient pétiller les yeux des enfants
Et parfois pleurer les parents.
(Brice Ourignac)